Père riche, père pauvre, mensonge?

On a tous entendu parler du fameux livre de Robert Kiyosaki, Père riche, père pauvre. Un bestseller mondial, traduit en des dizaines de langues, brandi comme la clé de la réussite financière.

 

Mais si je te disais que ce livre est incomplet, voire dangereux pour un entrepreneur musulman ?

SoubhanAllah, regarde bien : ce qu’il te propose peut t’éloigner de l’essentiel…

 

Le message de Kiyosaki en résumé

 

Le livre oppose deux mentalités :

 

Père pauvre : celui qui mise sur l’école, le diplôme, la sécurité de l’emploi.

 

Père riche : celui qui apprend à investir, à créer des revenus passifs, à faire travailler l’argent pour lui.

 

👉 Le message : ne travaille pas pour l’argent, fais en sorte que l’argent travaille pour toi.

 

Intéressant? Oui. Mais incomplet…

 

Là où ça bloque pour nous:

 

1. L’obsession de l’argent

 

Kiyosaki présente la richesse comme l’objectif ultime. Mais en Islam, l’argent n’est jamais une finalité.

 

Le Prophète (SAW) a dit « La véritable richesse n’est pas l’abondance des biens matériels, mais la richesse de l’âme. » (Hadith rapporté par  Bukhari & Muslim)

 

Un entrepreneur musulman ne peut pas se contenter de penser « cash flow, actifs, passifs ». Il doit penser baraka, halal, responsabilité devant Allah.

 

2. Le piège de l’ego

 

Dans le livre, « Père riche » semble avoir tout compris. Mais il y a un problème : l’ego.

Le croyant, lui, sait que ce n’est pas sa stratégie ou son intelligence qui garantissent sa réussite, mais Allah :

 

« Et quiconque place sa confiance en Allah, Il lui suffit. » (Sourate At-Talaq, 65:3)

 

Kiyosaki t’invite à croire en ton intelligence financière. L’Islam t’invite à croire en Allah et à agir avec intelligence.

 

3. L’éducation manquante

 

Le livre martèle : « On ne nous apprend pas l’argent à l’école. » C’est vrai.

 

Mais il oublie aussi : on ne nous apprend pas non plus la amanah, la justice dans les transactions, l’éthique du commerce.

 

Sans ça, tu peux devenir millionnaire… mais être ruiné dans l’au-delà.

 

Le meilleur exemple à suivre pour l'entrepreneur muslim ce n'est sûrement pas Robert Kiyosaki.

 

C’est le Prophète (SAW), le meilleur des commerçants, celui qui a fait du commerce un acte d’adoration quand il est pratiqué avec honnêteté.

 

Il nous a appris que :

 

Le commerce halal est une porte de subsistance immense.

Le mensonge et l’injustice dans les affaires détruisent la baraka.

Celui qui nourrit sa famille avec du halal est meilleur qu’un millionnaire dans le haram.

 

Alors si tu veux lis Père riche, père pauvre. Prends ce qui est utile : l’importance de te former, d’investir intelligemment.

 

Mais n’oublions surtout pas que notre guide, c’est le Coran.

 

L'exemple à suivre, c’est notre Prophète (SAW).

Notre but ultime, c’est l’au-delà.

 

Ne te fais pas avoir : la vraie liberté, c’est de ne pas être esclave de l’argent… mais serviteur d’Allah.

Boostez votre Tijara 🚀